Encore -
j’ai vendu ma vie à deux trois lubies nobles :
Mieux aurait été ne pas subir -
Au chemin des Alysées -
la flaque de plumes grises -
Oh quel parfait cercle dessiné
Pour le plaisir de ceux qui voient
Et délirent et disent selon
Lorsqu’ils marchent au dessus -
Quand ils passent par dessus -
J’aurais demeuré avec -
qu’aucun vivant n’a mangé -
les tourbillons des groseilles
pampres frais à tout ailé offerts
Ou en torpeur près la tourbe
Bien aimées des sorcières -
Hors des hampes empennés de vignes
A l’abri des grêles, des mots, des fleurs
qui blessent par beauté -
Plus bleue que le radium -
D’une pointe naviguant
Alourdis -
Leurs coques sentent le bitume -
Chargés des soupirs inéclots -
Je n’aurais pas connu
La herse au comptoir de l’ancienne taverne !
A peine parfois frisson floche
Avec les quarks qui peu s’avèrent -
Au revers du drap le plus fervent
tissé par mes ancêtres
Qui surent enlacer
En charmantes et naïves figures
La fleur, le cercle et la canine -
Nouant ensemble possible et impossible -
Avant que flambe la torche -
Au long chemin des Alysées -
***
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire