tag:blogger.com,1999:blog-42880127174234437552024-03-21T03:22:48.734+01:00ciments : buées : cimentsMichel Gerbal /
Michel GuerbalMichel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.comBlogger54125tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-41484126149842632822023-11-14T08:14:00.005+01:002023-12-02T22:41:12.584+01:00des nouvelles de guerre https://videoidf.azureedge.net/040fb06a-9e8a-4a8e-9d79-a7f80ffe6296Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-55421455748909285022023-10-06T12:41:00.001+02:002023-10-06T12:41:21.369+02:00Théatre Constant Maison 1.7 début
Théatre ConstantMaison 1 - 7 ( début )( le 7 de la première maison fait à peu près 70 pages : je le mettrai en plusieurs fois )
7
au Jardin
Est-ce que ce sont de saints élus qui peuplent le Jardin,
des hommes et des femmes dont la chair
aurait en ange
transmigré ? Non, trop pâle, clair,
est l'ange pour la créature
qui digère; là où l'angeMichel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-83171648738574731332023-09-10T22:46:00.000+02:002023-09-10T22:46:12.018+02:00Le Théatre Constant, Maison 1.6
6
Le
Promeneur à Paris.A
16 ou 17 ans.Signes
Comme je déambulais dans la ville
étrangère
or toutes les villes sont étrangères
sont composées
pour approcher tant l'homme de l'homme
qu'il lui faut de soi devenir l'étranger
je n'étais plus assez rapide
devenu sous-traitant d'une pensée
produite
Que sont-ils les déambulants à
inventer Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-23617599724286257982023-08-21T08:29:00.001+02:002023-08-21T08:30:36.504+02:00le Théatre Constant, Maison 1.5 5 ( un retour ) Sous l'ajour de la feuille de l'olive J'ai dressé en branchages la fourcheD'or pourpre refuséDehors où crépitent les cigales floues:Tel tu me l'avais, o ma mère, à mi voix demandé.Déplier sous la feuille la lettre de son ombreFut simple:Telle la caravane des chameaux chargés A la fois passe et demeure entre les monts bouclés Des dunes et déjà n'est plus là qu'elle y parait Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-66335637036350878882023-07-24T22:23:00.002+02:002023-07-24T22:25:28.196+02:00le Théatre Constant, Maison 1.4 Le théatre Constant, Maison 1.4Cette version n'est pas la définitive, mais elle me va. Pour ici. Y compris les passages dont je sais que je ne les aimerais jamais pleinement - c'est ainsi que je les veux malgré. Elle s'intitule " des lectures du Promeneur". Elle fait absolument suite aux 1.1, 1.2 et 1.3, qui se trouvent plus bas.
aison
4
l’Histoire
: NombresMichel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-6093131125856965782023-05-27T00:01:00.001+02:002023-05-27T00:01:47.007+02:00Théatre Constant, Maison 1.3[ il y a quelques différences avec la version définitive, mais peu. ]3
tu es beau
je te sucerai jusqu'aux étoiles
elle a dit
la gitane
puis s'en
est retournée dedans sa caravane
échouée
sur le dos de la dune
comme Jonas
dans le ventre de la baleine trois jours
a sommeillé
avec les morts
nanti de sa
prière comme de la lyre d'Orphée
pour
ramener Eurydice sous le Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-85302159219150767722023-04-12T00:25:00.000+02:002023-04-12T00:25:57.857+02:00 Théatre Constant, Maison 1.2 Théatre Constant, Maison 1.2 : le Promeneur en temps de guerre ( Le 1.1 se trouve ici, sur ce blog même : https://feudesouffles.blogspot.com/2023/04/theatre-constant-maison-11.htmlCette partie a été publiée dans la Revue du Bréchet, numéro 1 " Chaos & Fortunes " , en compagnie de toutes sortes d'autres textes. Il en reste, et vous pouvez l'acheter - c'est beaucoup mieux qu'ici, et Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-85871086045147527482023-04-03T23:31:00.000+02:002023-04-03T23:31:26.621+02:00théatre constant, Maison 1.1
1
Moi, et mon
corps en déambulation,
moi,
quelque part entre mes pieds
et les airs
miens fredonnés jusqu'aux taillis,
moi, des
semelles un peu rabotées
ou moi, le
grain de la route,
moi,
sovilo
viloï viloï sovilo vilo -oï
Moi,
dis-je, voire moi sans intentions,
ni
d'attention,
détendu
dessous le paquet du corps
Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-55004144077818418832023-03-28T18:54:00.003+02:002023-03-28T18:54:58.875+02:00trois femmes
trois
femmes
michel
guerbal
1
L'armée
des soldats de terre salue le char funéraire:L'allée
des animaux conduit à la nécropole. On
reconnaît l'hippopotame, la girafe, le lion, le python, l'aigle, le
griffon, le garuda, le dragon.Les
ossements blancs précèdent la chambre des tombes.Aucun
voleur n'a jamais osé violer l'obscurité des lieux; aux os fins
d'un poignet, ma Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-71768198548443466912023-03-14T17:43:00.000+01:002023-03-14T19:00:45.009+01:00l'énigme
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21
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mso-para-margin-bottom:.Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-36477849141008143672023-03-14T15:00:00.001+01:002023-03-14T18:48:59.065+01:00je lègue Testament : je lègue -une chaussure vieillie , durcieprès de la marche poussiéreuse.une coquille d’œuf - un quart.une araignée décédée, à temps et contre temps,persistant ses coquilles de mort,fort hrignoteuse sa mort,ses ardeurs et rumeurs, sa brisure heureuse sous la marchepuisque ses syncopes ne comblentni caveau ni mesure.un placenta de lueur autour du Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-48021675423686015382023-03-14T11:02:00.001+01:002023-03-14T18:39:50.248+01:00le Voir Dédit du Monde
Le Voir Dédit du Monde
Sous la fin'ombre de
la ciguë —
d'un côté, la
place du village.
On installe le
Marché.
De l'autre, un Bois.
Tout d'une seule
voix —
Multiplement
contrariée.
— Soleli ! — Soleli
! —
- Fils du vent, ma
compagne
Sans un mot m'a quitté
Un autre chantera-t-il
ma douleur ?
(Joaquin,
chantant)
Les Bois:
- Le Fils du Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-31563901361327977162023-03-14T00:16:00.000+01:002023-03-14T19:11:57.499+01:00(...)l'oiseau sifflant aspic(...)
(...)
l'oiseau sifflant aspic à la grenouille
démèle
aux doigts
les octaves
Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-37067776206202483212022-12-15T19:00:00.000+01:002022-12-15T19:00:18.792+01:00Tes seins deux unis, tige bouton et fleur, une Tes seins deux unis, tige bouton et fleur, une,et tige bouton et fleur, une.Aussi de l'autre qui l'enlace,flanc à flanc posés, ceints,ensemble sortants, unis montants.Le temps bouleversant mon amour fondeDieu de tes absences.Plus haut, plus pâle, ton oeilrue, refuse devant le lienembroussaillé de branchesqui lie et ne lie pasle bouquet étranger des fleurs vieilles.Plus haut encore tonMichel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-79322051528377129872022-12-12T23:11:00.001+01:002022-12-12T23:11:18.010+01:00Suite pour une voix : 28112022Bonsoir Ah tiens il n’y a personne bien sur à cette heure de la nuit ils dorment et moi veillantpeu de moi à cette heure cibeaucoup de fleurs dans les nuages beaucoup d’esprits dans les boiseriesvous les entendez ? Non, il n’y a personne, les pauvres devront se contenter demain du récit de mes vigiles bonheurs je veille, je contemple l’univers je repose en silence dans notre salle videla pensée Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-50550186984178659322022-12-11T12:03:00.004+01:002022-12-11T15:39:06.282+01:00Suite pour une voix : Nuit et sensation Traversé les rubriques de la nuit - Au réveil entendre encore -Et entendre crépiter -Voir - Voir encore -Voir ! Quelle merveille !Au fond obscur et cher -Les cosses des ajoncs -Profonds jaunes absorbés -Et des autres buissons Doucement enchevêtrés -Or venue du plus ancien des temps -Voici de ma bouche humaine Se bâtir ma maison :Puisque je me reconnais -Au réveil -Comme j’étais hier Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-60691462010047465302022-11-02T19:03:00.003+01:002022-11-02T19:03:36.873+01:00Peu authentifiables… Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-7601688527227934072022-10-28T19:22:00.005+02:002022-11-28T09:24:07.818+01:00Suite pour une voix Bonjourbonjour bonsoirça y est c’est parti c’est bon ça recommence ça continue mots invasion encore et sur chacun chaque partie de motsde motmot mot encore encore encoreencore toujours déjà toujours toujours tout le tempspaquets d’émotions de plus en plus ces trucs làles émotionsdégoûtantesdégoûtantes Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-54680450602125413462022-09-20T14:08:00.003+02:002022-09-20T14:08:26.455+02:00un aperçu du verger périanthesépale, pétaleétamine : filet, anthère ( mâle )les chiffres de la fleur de pommier : 4 ou 5dans la blanche transparence d'une chaleur lumineusedes 11 du matinpoudrés de sucre-glaceautologue loppin qui n'a muse ni muséebords feuilles : dentelés, crochets, caillots de rouille -- loppin, c'est la ration de victuaille ou de plaisir sensuel -pétales : ils s'écartentpapier Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-86467136072190997582022-09-17T14:55:00.002+02:002022-09-17T14:55:20.514+02:00tresses de téguments tresses de téguments,nébuleuse césure des événements,ailleurs, ailleurs encore,écarté entre les originels éclairs —vrille au fond des fibres configurations dans la Chose —tracées par les serres du pendu borgne,ou balbutiées au hasard par l’homme des bois,le futur sage Enchanteur.qu’on se dise en tremblant : fut-il,celui-là, borgne, enchanteur ou pendu -mais par pitié queMichel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-76033841995790784182022-08-14T17:06:00.011+02:002022-08-14T22:23:51.128+02:00 clignement des paupières(...)clignement des paupières pour une irritation de poussièrec'est la durée de l'existence dans la fuite des étoilesaccouchées par le vent dispersées aussitotmais pourtant cet instant trop rapide pour être volontaire...sûr et certain qu'il est pas voulu pas choisi pourtant cette fugace couture du sentir et de bouger...une cape cape mal doublée petite mort d'un nerf voilà la vie et rien Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-62718031532469713052022-08-08T13:31:00.000+02:002022-08-08T13:31:01.297+02:00pour la frontière des feuilles pour la frontière des feuilles et meurtres tu n’as pas comme le charbon des mines comme la chanson des vignesôté sa corolle à l’enfant suspenduni érigé villes et tombeauxpour le souvenir des demainsni franchi la stèle double-gravée « feu pianote herbes hautes prairie magique » : la nuit ; Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-79946475515739124142022-07-30T20:47:00.001+02:002022-07-30T20:47:07.334+02:00Jehanne Jehanne.Qu’est-ce qui s’est passé ? D’un seul coup. Son visage. Je suis fatiguée. Elle élude.Son visage. Ses gestes. Plus gentille, dure, qu’à l’accoutumée.Des écueils affleurent ses gestes,un pli à sa bouche. Sa bouche éprouvele poids de son sourire.Comme à la mer l’air au contact de la surfacese nuance parfois brièvement de la teinte dominante de l’eau ( comme si pour Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-23698112608701375202022-07-30T12:55:00.004+02:002022-07-30T12:55:51.745+02:00l’océan est très bleu L’océan est très bleu tout à l’heure.ailleurs … et le ciel… Faucille Double…mais toi, Princesse des Murmures,maîtresse des souffles de pierre …un nom rêve son oiseau… sueur… amour … calligraphe…marcher, marcher… on veut ça !encore… plus que penser… plus vite… c’est l’esclave… avec les éclopés… les fracassés…l’amoureux… c’est la mouette… l’aloumouette… jour… contre-jour… Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4288012717423443755.post-89747703609208159182022-07-30T12:41:00.004+02:002022-07-30T12:41:29.017+02:00été 2022 l'os courbe.ils l'ont oté, extrait de la chair.pointé vers lui: que personne ne le voit, hop, niemals :qu’il fasse à rien jointure !ombres transparentes, souvenirs de sang, mots peu éteints - comme les feux rampants sous les tourbières à la fin du conte.palpes des bruyères,soleils des coqs criards,dites où est le trou du diable ?il n'y est point, vague.sa part : battant sans Michel Gerbalhttp://www.blogger.com/profile/08804564605714238194noreply@blogger.com0